-Dis, Makkura, pourquoi rentrer maintenant ? la nuit est si belle...
-Un sourire malicieux alla se dessiner sur les fines lèvres de Lucilia, qui, ayant baissé le regard, surprit, à côté de tous les bâtiment à fonctionnalité scolaire, un jardin de plantes.
Celui-ci, semblait vraiment grand.
Luka posa son regard dan les yeux de Makkura.
Elle retint un rire et attrapa le visage de sa vis-à-vis entre les mains pour lui dire haut et fort sur un ton amusé :
-Arrête de t'inquiéter et d'avoir cet air sinistre ! Tu vas finir vieille avant l'âge !
-Elle ne retint pas son rire, un rire joyeux et sincère, comme Luka n'en avait que rarement eut depuis le décès prématuré de son père.
Tout en gardant le visage de Makkura entre ses mains, elle la regarda à nouveau, un regard accompagna d'un sourire tendre.
Elle approcha son visage de celui de Makkura et lui fit une bise sur la joue gauche, et, près de son oreille, lâcha dans un murmure :
-Merci d'avoir été là.-Elle décolla son visage de celui de sa vis-à-vis et rit à nouveau sans oublier d'ajouter :
-Tu verrais ta tête !
-Après quoi elle repartit dans une course effrénée dans les escaliers de l'école, tenant toujours Makkura par le bras, l'obligeant à l'accompagner dans sa course.
Luka courait le plus vite qu'elle pouvait, une fois arriver en bas des escaliers, et sans stopper sa course, elle se tourna vers son amie et lui tira amicalement la langue.
Gardant un rythme régulier, elle faisait exprès de tirer Makkura toujours plus vers elle pour l'embêter, ne connaissant pas son niveau sportif.
Sans jamais lui faire de mal, bien sur, la course de Luka s'accompagnait de moqueries amicale à l'égard de Makkura et de rires.
Maintenant arrivées aux jardins, Luka lâcha enfin Makkura pour aller s'étaler au milieux des fleurs. Un étalage contrôlé pour essayer de détruire le moins de fleurs possibles.
Une fois bien rétablie, Luka s'allongea au milieux des plantations.
Elle attendit son accompagnatrice et elle cueillit une fleur, une pensée rouge, puis la montra à Makkura.
-Tu vois, la pensée, c'est une des rares fleurs à pousser quelque soit la saison, même en hiver, elle bourgeonne.
-Toujours allongée, elle se retourna voir Makkura et ajouta.
-Il faut que tu apprennes à vivre.
Tu as toujours l'air triste. Non, mélancolique.
-Elle se rassit et cueuillit encore plusieurs pensées de toutes les couleurs et tendit le bouquet à Makkura.
-Elles, de jours comme de nuit, d'été comme d'hiver, elles sont resplendissante.
Et je sais que tu es comme elle, mais tu le caches par le nuage noir de ta nostalgie.
Prends ce bouquet, et je veux que quand tu le regardes, tu sourit devant ces belles couleurs, et quand il fanera, tu le remplacera par un autre bouquet de pensées, jusqu'à ce que tu n'es plus besoin de repère pour être heureuse.
-Elle s'avanca pour se rallonger, mais cette fois-ci, elle alla placer sa tête sur les genous de Makkura.
Elle leva la tête pour voir celle-ci dans les yeux et ajouta :
-Sourit moi.
Tu dois être tellement belle quand tu souris
-Elle sourit et garda un regard insistant sur le visage assombrit par la nuit de Makkura.